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Le modèle de la Coop santé cité en exemple

À l'occasion de sa tournée des régions, le Groupe de promotion pour la prévention en santé a salué les initiatives de l'UdeS en ce qui a trait aux programmes de santé organisationnelle

Gaston Stratford
Gaston Stratford

9 avril 2009

Robin Renaud

Le modèle développé par la Coop santé de l'UdeS intéresse le Groupe de promotion pour la prévention en santé (GP2S), qui prône l'implantation de programmes de santé globale en milieu de travail au sein des entreprises. Le GP2S, organisme provincial qui regroupe une centaine d'employeurs, a d'ailleurs invité Gaston Stratford, président de la Coop santé, à livrer un message aux employeurs de la région, lors de sa tournée en Estrie, le 20 mars.

Selon Mario Messier, directeur scientifique du GP2S, le contexte d'insécurité économique et financière qui s'installe depuis quelques mois n'est pas une raison pour reporter la mise en place de programmes qui permettent d'améliorer le mieux-être des employés.

«Cette stratégie est essentielle si l'on veut assurer le développement durable des entreprises et des organisations. De plus, la santé de chaque employé s'en trouvera grandement améliorée, de même que son bien-être au travail et dans sa vie personnelle», a-t-il déclaré lors de la conférence présentée en collaboration avec la Direction nationale de la santé publique du Québec.

Savoir bouger

Les initiatives déployées par l'UdeS ont été citées en exemple par le GP2S, qui a invité le président de la Coop santé, Gaston Stratford, à prendre la parole devant les employeurs. Ce dernier a rappelé la création du programme Universanté, en 2002. Ce programme unique de santé et mieux-être du personnel a été la bougie d'allumage d'une nouvelle percée sociale en 2007, la Coop santé de l'UdeS.

Gaston Stratford a souligné les avantages du modèle coopératif : «La Coop santé offre une illustration originale de ce que préconise le GP2S. Nous sommes une association de personnes physiques et de personnes morales. Chaque membre est propriétaire de la Coop santé et y trouve son avantage. En adoptant et en consolidant un mode de vie actif, une bonne alimentation et une meilleure gestion du stress, tous les partenaires gagnent. L'Université trouve une santé organisationnelle qui favorise un climat de travail et d'études encore plus sain. Les associations étudiantes et les regroupements de personnel jouent un rôle accru. Les facultés découvrent de nouvelles occasions de formation et de recherche. Les gestionnaires puisent de nouveaux outils d'épanouissement de leurs commettants», a-t-il déclaré.

Après avoir donné quelques exemples concrets des services et activités proposés par la Coop santé à ses membres et à la communauté universitaire, Gaston Stratford a conclu sa présentation en associant deux concepts qui résument bien l'objectif de la coopérative : «savoir bouger».

Une norme de type ISO

Parmi les membres institutionnels du GP2S, on retrouve la Faculté d'éducation physique et sportive. La Faculté a d'ailleurs collaboré de près avec l'organisme pour établir la norme Entreprise en santé, un nouveau référentiel de type ISO que le GP2S a développé et qui peut inspirer les entreprises dans la mise en place de programmes pour le mieux-être de leur personnel.

«Il est tout à fait naturel pour la Faculté d'être membre du GP2S, affirme Jean Hamel», agent de recherche et de développement à la Faculté d'éducation physique et sportive et membre du comité qui a mis sur pied la norme Entreprise en santé. «Nous partageons la même vision, et nous sommes convaincus que nous sommes gagnants, comme organisation, à investir dans la santé de notre personnel.»

Organisme à but non lucratif, le GP2S est appuyé par 120 entreprises et organisations membres dont quatre membres gouverneurs : Alcoa Canada, Hydro-Québec, le Mouvement Desjardins et Pfizer.